Journal d’Australie
7 - Mount Field & côte ouest
31 mars 2003
Argh. Lever à 6:30. Nous avons un nouveau guide, Paul, et nous ne sommes que 5 dans le bus. On quitte Hobart sous la pluie.
Direction le Parc National de Mount Field, sur la route, Fred essaie de jouer du didgeridoo dans le bus.
Dans le parc, nous marchons parmi de très grands arbres (grands eucalyptus, les plus grands arbres à fleurs qui peuvent atteindre plus de 90 m), cette forêt humide est vraiment superbe. Nous passons près de deux cascades, Horseshoe Falls et Russel Falls.
Après un petit-déjeuner au restaurant situé à l’entrée du parc, on continue vers Lake Saint Clair. On mange au bord de l’eau, on se balade, puis on repart vers les parcs du centre ouest.
On parsème la route de marches, l’une vers un point de vue au milieu de chaînes de montagnes, Donaghy’s hill, l’autre vers une grande cascade, Nelson falls.
En bus, je lis des histoires sur les tigres de Tasmanie, les thylacines, des marsupiaux carnivores et bondissants de la taille d’un chien qui ont été finalement complètement exterminés par les fermiers et les chasseurs… dommage de les avoir perdus.
On passe à Queenstown, une petite ville qui donne une impression d’être dans le middle west (Nothing Gulch pour les lecteurs de Lucky Luke), avec un viel hôtel grand siècle, puis on arrive à Tullah, près du lac Rosebery. Un plouf dans le lac qui abrite des platypus (on n’en rencontre pas), dîner et hop, au dodo.
1 avril 2003
Réveil pas trop tôt, mais hop, bus quand même, on va vers Strahan, sur la côte ouest (à peu près la seule ville sur cette côte).
Tout d’abord une plage, Ocean’s beach, où les vagues des quarantième rugissants touchent terre. Parfois une lame bien plus haute que les autres, et on risque fort de ne pas courir assez vite.
Des oiseaux et des manchots font leur nid en haut de la plage, seuls les aborigènes peuvent chasser dans les nids d’oiseaux (ou plutôt leurs terriers). On plonge la main dans le nid, on tâte, et, soit on a un oiseau, soit un serpent tigre. Dans le deuxième cas, la vie dépend de quel côté du serpent on tombe.
Ensuite tour dans Strahan, il y a des boutiques qui vendent des objets en bois de pin Huon, un office de tourisme à l’architecture sympa (des poutres de bois vieilli par le temps qui partent un peu dans toutes les directions), des hydravions qui décollent, des caramels, sans doute très bons, mais pas le temps de goûter.
Encore le bus, puis on arrive à une grande dune où les amateurs peuvent tester la glisse sur le sable.
On rentre au chalet sur le bord du lac Rosebery, j’ai mal au crâne, on se fait un barbecue dehors et on déguste des saucisses grillées, puis on prend un canoë et on fait mine de chercher des platypus (pas grande chance d’en voir un en plein jour), on apprécie le canoë, sympa, il y a plein de canards.
Retour au chalet, Fred se perfectionne en didgeridoo, ça commence à venir, pas mal !
Toujours mal au crâne, fin de soirée très tôt. Y’avait des poivrots au bar, difficile à comprendre pour l’un d’entre eux. Ils nous ont dit que le lac est un barrage hydro-électrique, jusqu’à 300 m de profondeur par endroit.