Journal d’Australie
7 - Aquarium & Uluru
24 juin 1998
Je commence par un voyage en ferry jusqu’à Parramatta. Le jetcat (catamaran rapide) fonce pendant la moitié du trajet, et puis ralentit quand il remonte la rivière Parramatta. Le bord de l’eau ressemble parfois à une mangrove.
Il y a des cormorans, des hérons et d’autres oiseaux. Ça pourrait être plus propre, malheureusement.
Pas grand chose à voir à Parramatta, la maison du gouverneur dans un parc, alors, retour !
Je prends un bus jusqu’à Darling Harbour, je me balade, puis je visite l’Aquarium de Sydney. C’est cher, mais très sympa. On peut passer dans un tunnel sous-marin pour voir des otaries, d’autres tunnels passent sous les poissons du récif corallien, et sous des raies manta et des requins, il y a des manchots pygmées, et puis aussi un ornithorynque (platypus). Ooooh, celui-là est affairé.
De retour à la maison, nous faisons une tentative ratée de « far breton », et je commence à inviter des gens à ma fête de départ.
25 juin 1998
Shopping… Je vais au Galaxy bookshop pour acheter Startide rising (Marée stellaire) pour mon amie, deux livres de la série des dragons d’Ann MacCaffrey, un livre de Walter Jon Williams.
Ensuite, je vais à la boutique Australia Post, et dans une autre librairie où j’achète un livre de Steve Parish, Australian wildlife, sur les animaux Australiens. J’adore ses photos animalières.
Déjeuner à Australia Square, balade, et je dépose un papier au bureau de l’une des colocataires. Elle travaille dans le CBD, au 45e étage de l’un des gratte-ciel proches de Circular Quay. Les ascenseurs desservent chacun des segments différents du bâtiment (étages 1-15, 15-30, 30-45) et ils sont très rapides, bien plus rapides ques ceux des Horizons à Rennes.
Ensuite je retourne à Circular Quay, je bouquine au soleil, je rencontre l’une des « statues vivantes » qu’on trouve souvent sur le quai. Retour à la maison, j’emmène le chien de mon amie en promenade.
Nous marchons jusqu’au parc de la baie de Rushcutter’s, le chien galope dans le parc, et puis retour à la laisse vers Darling Point, où nous attrapons un coucher de soleil sympa, les nuages oranges semblent dégouliner du ciel, un peu plus de galopades dans un square, et puis maison…
Je réessaie le far breton, on verra demain.
26 juin 1998
Démarrage de bonne heure, le far breton est mieux, mais pas encore exactement comme il faudrait.
Je prends la navette verte qui dessert l’aéroport, je descends, récupère ma carte d’embarquement… me balade au milieu des magasins à touristes, j’attends l’embarquement, et découvre que je vais voler au premier rang, en première classe ! Siège large, nappe en tissu, quiche, légumes et pommes de terre frites émincées pour le petit-déjeuner, très bon… Et il y a un kangourou sur l’empennage de l’avion !
Jolie vue d’Oz vue du dessus, les Montagnes Bleues sous la neige, des champs rectangulaires et des routes sinueuses. Je prends des vues aériennes d’Uluru et de Kata Tjuta avant l’atterrissage.
Une « petite » attente à l’aéroport… On m’a oubliée… Une heure plus tard (14:00), je monte dans le minibus.
Nous roulons vers Uluru. Je choisis de « ne pas grimper » et je marche sur la moitié de la circonférence du rocher (environ 5 km). Je lirai les histoires aborigènes très intéressantes plus tard, difficile de le faire en marchant… Retour en bus pour voir le coucher de soleil.
Le sable est d’un rouge brun sombre, très différent du blanc de celui de Bondi, nous dégustons des « dips » (petits morceaux à tremper dans la sauce) et du vin rouge Australien. Un nuage qui se sent seul et plein d’ennui décide de gâcher le coucher de soleil. Retour au camp pour un bon BBQ, des blagues dites au coin du feu de camp, et une courte nuit dans un duvet bien chaud. Dehors il fait à peu près 0°C…